UN PROJET GOUVERNEMENTAL DOGMATIQUE
Lors du tour de table, Gérard Mardiné a pu exprimer la position de la CFE-CGC, qui souligne qu’il n’y a pas de dynamique non contrôlée des dépenses de retraites et qu’il n’y a donc aucune urgence à mener une réforme. « Comme elle le fait depuis des mois, la CFE-CGC argumente sur le fond son opposition à ce qui n’est rien d’autre qu’un projet dogmatique porté par l’exécutif. Avant toute chose, il faut clarifier le périmètre de la concertation. Si comme c’est écrit dans le projet de loi de finances (PLF) pour 2023, le but de la réforme est de réduire les dépenses publiques et d’être un élément de politique budgétaire, c’est à Matignon que ça doit se discuter. S’il s’agit d’améliorer les ressources du budget de l’État, la CFE-CGC a des propositions : la lutte contre la fraude et l’évasion fiscale, la conditionnalité des aides aux grandes entreprises, etc. »
Comme précédemment, la CFE-CGC a rappelé que le Conseil d’orientation des retraites (COR) élabore des scénarios mais que, par exemple sur l’espérance de vie (EV), il est irréaliste de se baser sur des projections actant une EV qui continuerait de progresser compte tenu du déficit d’actions portant sur les facteurs susceptibles de la rallonger : état du système hospitalier, pollutions environnementales, conditions de travail…